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Gros plan sur... Badis LEBBIHI

    Comme il a été indiqué la semaine dernière, nous vous proposerons régulièrement, en ce début de saison, et que faire se peut, un gros plan sur chacune des recrues spinaliennes... Vous retrouverez ce gros plan sous forme d'article mais aussi dans la rubriqueà droite prévue à cet effet.  Aujourd'hui, Badis LEBBIHI...

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                                                                                                Badis LEBBIHI

Né le 14 mars 1990 à Nanterre (Hauts-de-Seine)

1,81m

72Kg

Nationalités française et algérienne

N°19, défenseur central

Clubs successifs : ES Nanterre, Racing Club de France, Lille OSC, Zulte-Waregem (Bel.), Dijon FCO

 

Une enfance parisienne…

 

    Né à Nanterre en 1990, Badis n’a que 8 ans lorsqu’à quelques kilomètres de chez lui, les bleus deviennent champions du monde… Comme beaucoup d’enfants de l’époque, il s’inscrit donc dans le club proche de chez lui, l’ES Nanterre… Cependant, assez rapidement, Badis, ressentit le besoin de s’inscrire dans un club « qui n’était pas trop loin de chez moi et dont le niveau d’ensemble était meilleur que celui de Nanterre »: le Racing Club de France. La progression ne s’arrête pas là, puisqu’à l’âge de treize ans, ses qualités avancées le conduisent un petit peu plus loin que Colombes… Le jeune franco-algérien va en effet passer trois années dans les Yvelines à l’INF Clairefontaine. C’est alors que pendant un tournoi interdépartemental d’Ile de France, le défenseur central de la sélection des Hauts-de-Seine est repéré par des recruteurs du… LOSC. Cette fois, le jeune banlieusard quitte la région parisienne, pour le Nord…

 

Promis à un bel avenir…

 

    Arrivé dans le Nord, Badis peaufine sa formation avec à la clé un contrat de 4 ans (2 ans en tant que stagiaire et 2 ans en tant qu’aspirant). En 2007, Badis est promis au plus bel avenir : il fait déjà ses débuts en ligue 1 avec le LOSC. Ironie du sort, ses premiers pas en ligue 1 s’effectuent à quelque 70Km… de la Colombière. Claude Puel lui fait confiance et le lance sur la pelouse de Picot à Nancy afin de remplacer le capitaine Grégory Tafforeau sorti dès la 17ème minute sur blessure. Badis effectuera 60 minutes avant de céder logiquement sa place à l’international belge Kévin Mirallas comme l’exige le score (l’ASNL venait de doubler la mise 2-0 à la 77ème). En outre, le jeune dogue est appelé en équipe de France U16. Il devient international français et côtoie certains futurs « grands »: « J’ai participé aux championnats du monde des moins de 17ans en Corée du Sud avec M’Vila, Sakho, Corchia », affirme-t-il, nostalgique et revanchard…

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                                                                      Badis Lebbihi sous le maillot des bleuets


Route barrée faites demi-tour…

 

    Comme souvent, pour bon nombre de jeunes joueurs, le football a ses raisons (et ses tuiles) que la raison ignore… Badis va l’apprendre à ses dépends. Le départ de Claude Puel vers L’OL et l’arrivée de Rudy Garcia va marquer le premier coup d’arrêt d’une jeune carrière jusque là presque parfaite ! Voyant qu’il ne fait pas partie des plans du nouveau coach lillois et qu’il lui reste un an de contrat à effectuer, le nouveau bouton d’or demande à quitter le LOSC… Il continue alors sa marche inéluctable vers le nord et passe la frontière belge pour signer trois ans à Zulte-Waregem, club flamand de la Jupiler ligue (Ligue 1 belge).  « La barrière de la langue a fait qu’il a fallu que je me débrouille » affirme Badis. Lors du second match de préparation, la malchance frappe notre défenseur central : fracture du péroné et saison foutue. Badis résilie alors son contrat et rentre en Ile de France pour se soigner. Retour à la case départ ! « Quand on se retrouve sur le devant de la scène et que, du jour au lendemain, on disparaît, on a l’impression de ne plus exister, déplore le gaucher. Quand mon agent contactait un club, même un club où j’étais déjà passé, c’était tout de suite ‘’non’’. À ce moment-là, on se pose beaucoup de questions. Faut-il continuer ? A-t-on encore le niveau ?»

 

Rebondir et renaître enfin…

 

    « Un an et demi après ma blessure, j’ai signé à Dijon pour six mois », reprend Badis. « J’ai juste pris une licence pour jouer en réserve. Il fallait que je rejoue. » Néanmoins, le jeune défenseur nourrit secrètement l’ambition de jouer en A… Chose qui n’arrivera pas.

    A la recherche d’un point de chute où il trouverait à la fois du temps de jeu et un challenge intéressant, le jeune franco algérien est dans les petits papiers de deux clubs… D’une part, Le Mans, mais Badis avoue lui-même qu’il n’était pas la priorité du club de la Sarthe : « J’étais en quelque sorte un recours ». D’autre part, l’étoile de Fréjus, qui est très intéressée… jusqu’à l’arrivée d’un nouveau coach dans le club varois : Michel Estevan. Décidément…

    Il pose alors finalement son sac dans la cité des images pour disputer un match amical face au FC Sochaux le 7 juillet dernier… Quelques jours après, il s’engage avec le SAS… « Je suis quelqu’un qui marche à la confiance, avoue le défenseur. J’ai senti que le coach me voulait vraiment. ». Après les départs d’Oswald, Paillot et Diedhiou, un défenseur central de qualité était vital pour le club… Badis Lebbihi peut maintenant renaître… sous la forme d’un beau bouton d’or...

 

 

Informations rassemblées à partir de: www.vosgesmatin.fr / www.footballdatabase.eu / www.léquipe.fr

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